Revue de Presse #60

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Waouhh ! Déjà notre 60 ème revue de presse ! Cela fait 60 semaines que nous vous livrons, chaque lundi, une sélection de l’info en lien avec la mode, le commerce et le e-commerce.

C’est parti donc pour notre 60 ème Revue de Presse !

Actu 1 > Google travaille à la fabrication de vêtements connectés avec Levi Strauss, Fashionmag.com.

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Google a annoncé travailler à la fabrication de vêtements connectés, permettant de commander des objets à distance grâce à un tissu spécial sensible au toucher. Il s’agit du projet Jacquard, du nom de l’inventeur français d’un célèbre métier à tisser. Le premier partenariat se fera avec le célèbre fabricant américain de jeans Levi Strauss. Ces « textiles interactifs » sont réalisés en mêlant des fils conducteurs aux matériaux habituels des vêtement lors du tissage, soit sur l’intégralité du vêtement, soit sur une partie. Les fils peuvent être visibles ou invisibles. Lors de la présentation à SF, on pouvait contrôler des lumières et des écrans d’ordinateur,  simplement en touchant du doigt un morceau de tissu bleu sur une table. Selon le géant du web, le projet Jacquard rendrait possible de tisser des matériaux conducteurs dans n’importe quel textile en utilisant des métiers à tisser standards et industriels. Ainsi, tout ce qui comporte du tissu pourrait bientôt offrir la possibilité de contrôler des objets à distance par contact tactile. Les fils conducteurs sont reliés à des petits circuits électronique, pas plus gros qu’un bouton de veste, dont les algorithmes permettent de différencier une tape ou un balayage du doigt. Les données peuvent ensuite être télétransmises à des smartphones ou autres objets, rendant possible de passer des coups de téléphone ou d’envoyer des messages.

> Une avancée technologiques incroyable, désormais touchée du doigts par le géant du web et le géant du prêt-à-porter denim ! Un résultat qui ne peut qu’être incroyable quand on connaît les moyens déployés par ces deux entités. L’avenir du vêtement et de la communication semble être, bel et bien, voué à de nombreux changements …

Actu 2 > Comment le digital peut-il servir l’expérience client en magasin ?, E-marketing.fr.

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Face à l’e-commerce, les magasins physiques doivent redoubler d’efforts pour attirer les clients en utilisant l’arme digitale. Le e-commerce est aujourd’hui conquérant et oblige les points de vente physiques à se réinventer mais celui-ci sert l’expérience client en magasin : web-to-store, digital-in-store, store-to-web, le digital est présent tout au long du parcours d’achat. Les magasins doivent s’adapter à ces nouveaux modes de consommation et doivent imaginer des mécaniques online et offline complémentaires, à l’image du click&collect qui permet d’acheter en ligne et de retirer sa commande en magasin. Le digital permet ainsi une expérience plus fluide, plus personnalisée et plus conviviale.

  • Retail + Entertainment = Retailtainment

Le magasin, pour se réinventer, doit devenir un véritable lieu de vie, riche en divertissements et expérience émotionnelles. Les grands magasins mêlent désormais parc d’attraction, shopping, architecture, restauration et animations pour une expérience totale et unique. Le digital a un vrai rôle à jouer dans cette tendance : cabines d’essayage virtuelles, personnalisation de produits via écrans tactiles, sols et murs digitaux interactifs … L’exemple le plus probant : le flagship Adidas à Londres. Un immense mur digital interactif et connecté composé de 12 écrans permet de visualiser en 3D les 8000 chaussures du catalogue, de reconnaître si l’utilisateur est un homme ou une femme et de lui proposer des recommandations adaptées, de consulter les avis des internautes … L’objectif pour le consommateur ? Bénéficier de meilleurs services. Faciliter le parcours d’achat et faire gagner du temps aux clients est une priorité pour les enseignes qui développent de nombreux services.

  • Le digital au service de l’acheteur 

Certains magasins précurseurs utilisent depuis longtemps des dispositifs digitaux serviciels qui enrichissent l’expérience en magasin. Prada, par exemple, a fixé des puces RFID aux étiquettes de vêtements commercialisés dans sa boutique de San Francisco. Dans la cabine, le miroir doté de capteurs RFID reconnaissent les articles, affichait en surveillance des informations complémentaires et proposait des articles en cross-selling. Les magasins exploitent les nouvelles technologies et proposent des services de plus en plus futuristes. C’est le cas, par exemple, des cabines d’essayage virtuelles qui scannent le corps du consommateur afin de déterminer ses mensurations et permettent un shopping sur-mesure.

  • Les beacons

Ils constituent une autre tendance massive. Ils utilisent principalement la technologie BLE (bluetooh low energy) et permettent notamment d’envoyer des contenus digitaux et notifications push personnalisés aux clients en magasin en fonction de leur position géographique. Les usages des beacons sont multiples et l’engouement est visible. C’est le cas de la chaîne de grands magasins Macy’s : elle utilise la data collectée précédemment afin de reconnaître le client, ses goûts, ses habitudes et même ses envies s’il a visité le site en amont, et envoie des recommandations de produits susceptibles de plaire au client ainsi que des promotions personnalisées.

  • La place des réseaux sociaux

La digitalisation des magasins intègre une autre dimension importante : celle des réseaux sociaux. Les magasins exploitent, de plus en plus, le pouvoir d’influence des réseaux sociaux sur l’acte d’achat. Morgan par exemple, s’est approprié le concept du « Tweet Mirror » en installant fin 2011 dans son flagship des Champs Elysées une borne digitale connectée permettant aux consommatrices de se prendre en photo et de la partager sur Twitter ou de l’envoyer par mail ou SMS afin de demander l’avis des amies. Les exemple sont nombreux.

  • Les vendeurs connectés

Le digital constitue un atout majeur pour les vendeurs, d’autant plus que le niveau d’attente des clients est élevé sur ce point et que la majorité des consommateurs préfèrent se passer d’un vendeur. Les clients attendent des vendeurs connectés qu’ils puissent donner des conseils pertinents, mieux informer sur la disponibilité d’un produit et faire des recommandations qui correspondent davantage à leurs attentes. L’exemple de l’application MySephora rappelle qu’il est possible d’apporter en magasin toute la puissance du CRM personnalisé du web. L’application permet à la vendeuse en point de vente de disposer d’une somme d’informations inédites pour conseiller le visiteur et l’inciter à l’achat, ceci de façon personnalisée.

> Etablir son dispositif digital c’est avant tout penser pérennisation, ROI, avantages concurrentiels et Data. Une chose est spire, le magasin connecté a de beaux jours devant lui et les consommateurs semblent prêts pour cette révolution. Les outils digitaux ne doivent pas créer le besoin mais au contraire y répondre.  Face aux craintes des consommateurs quant à la protection des données personnelles, les magasins devront se montrer particulièrement transparents et pédagogues, et valoriser le bénéfice serviciel offert au consommateur.

Actu 3 > Huit pépites dénichées à Euratechnologies, JDN.com.

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Le JDN.com dédie un article à notre incubateur du Nord : Euratechnologies. Société privée dotée d’actionnaires 100% publics, le dispositif dispose d’un incubateur, d’un accélérateur et de centres d’innovations. Créée en 2005, la société abrite aujourd’hui 140 entreprises et 3 000 emplois et vise 500 entreprises et 10 000 emplois en 2020. L’objectif ? Créer à Lille une véritable « digital city » capable de mutualiser les compétences, de fournir aux entrepreneurs un accompagnement à l’international, de leur faciliter l’accès au financement, et de mettre leur innovation au service d’industries traditionnelles engagées dans une transformation numérique. L’article met en lumière 8 start-ups qui montent :

  • Les cachotières : location de robes de soirées entre particulières
  • Merchandising.io réorganise par produit les données utiles au merchandising
  • Ouistock, l’Airbnb du stockage
  • Vekia apporte une vision algorithmique à la supply chain des retailers
  • Dividom, plateforme d’immobilier locatif en crowdfunding
  • Contexeo pilote les dispositifs de géolocalisation
  • Frizbiz, plateforme d’échanges de services entre particuliers
  • Ubivar, une API de prévention de la fraude en ligne

L’article évoque également la smarthome 3.0 du CITC : le centre d’innovation des technologies sans contact. Cette maison intelligente répond à plusieurs exigences : la solidarité, la durabilité, la modularité et l’adaptabilité, et enfin l’innovation technologique.

> Un bel article qui met en avant le potentiel innovant de nombreuses startups d’Euratechnologies ! Une fierté 🙂

Actu 4 > Sephora, une nouvelle expérience shopping vous attend !, Critizr.com.

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Depuis le 11 mai 2015, l’enseigne de cosmétique Sephora propose un service de click & collect. Les clients pourront désormais faire leur shopping sur le site et venir retirer leur commande trois heures plus tard dans les 320 magasins participants. La commande restera disponible 15 jours dans le magasin choisi.

> Ici, le digital sert l’expérience client en magasin. Il s’agit d’une avancée stratégique pour l’enseigne beauté française. Un nouveau service qui devrait plaire aux nombreuses clientes de la marque !

Bonne semaine, à bientôt ! 😉

 

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