Comment l’habillement professionnel réussi à garder le cap pendant la crise sanitaire ?
Avec le Covid-19, aucun secteur n’a été épargné. Dans l’industrie du vêtement de travail, là aussi des inquiétudes et des baisses de régimes se sont fait sentir. Malgré quelques ralentissements, la filière de l’EPI (Équipement de Protection Individuelle) est confiante pour bien se relancer.
Repenser les produits pour la sécurité et le confort
Bien que la fabrication de tenues de travail s’est vu grandement ralentir, voire s’arrêter net selon les secteurs d’intervention, les ateliers ont réussi à trouver des alternatives. D’après les témoignages recueillis dans le Journal du Textile d’octobre 2020, les spécialistes de l’habillement professionnel ont vu cette crise comme une opportunité de se renouveler.
Outre la production de masques par une grande partie des usines encore en activité pendant les périodes de confinement, de nouvelles protections innovantes ont commencé à voir le jour. Les équipements étant moins dégradés et moins changés cette année, les professionnels du secteur ont imaginé des vêtements multirisques. Plus besoin de changer de tenue dans la journée, ces vêtements deviennent polyvalents pour assurer le confort et la sécurité des utilisateurs. Mais qu’en est-il de leur attribution et de leur distribution ?
Le digital au service la collecte et de la distribution des EPI
En cette période de crise et de mesures sanitaires exceptionnelles, les essayages et attributions des tailles auprès des professionnels a été rendu impossible. Les commerciaux ne pouvant que très peu – voire pas du tout – se déplacer pour équiper les salariés, les process ont été repensé à distance.
Le e-commerce pour les EPI s’est donc développé et a permis de contourner l’interdiction des essayages en entreprise. C’est notamment avec des solutions comme le Fitiform de Fitizzy, que la collecte de données morphologiques a pu se digitaliser. Le salarié ayant besoin seulement de rentrer quelques informations ainsi que ses préférences d’ajustements d’un vêtement pour se voir attribuer la taille qu’il lui faut selon la tenue qui lui est nécessaire.
Les longues files d’attente pour tester des uniformes (avec des gestes barrières supplémentaires à mettre en place pour la décontamination éventuelle des vêtements), les surstocks de tailles qui ne seront jamais utilisés… Tout ça, c’est fini. Les commanditaires et fournisseurs trouvent enfin un équilibre grâce à la digitalisation dans la collecte de données.